Et si on se lançait ? et si on proposait un

vestiaire technique et tendance pour les gens qui vont au travail à vélo ?

Si on devait vous raconter notre histoire, eh bien c’est à peu près comme ça que ça a commencé….

Je m’appelle ZOE. Après une formation de styliste modéliste et une spécialisation en développement produits, je travaillais en tant que cheffe de produits dans une société Parisienne.
Je suis revenue chez mes parents pour le weekend dans la maison familiale à VERTOU (44).
Autour du traditionnel “apéro du vendredi soir” (et promis c’est que le vendredi !), avec mes parents on refait le monde, on se prend à rêver, on rigole et on évoque à quel point ce serait cool que je revienne habiter dans la région.

Le lendemain matin, le magazine de la ville de Vertou m’attend soigneusement ouvert sur la table du petit déjeuner… Je découvre que la ville lance un appel à projet pour réhabiliter et transformer la Maison de l’Éclusier en surface commerciale. Mon père n’est pas là mais je sais déjà très bien à quoi il pense : Et si on candidatait ? On pourrait faire un concept-store, café, déco & vêtements de vélo?”

Ni une ni deux, on enfourche nos bicyclettes

Il y a beaucoup de monde qui se balade à côté, à pied, à vélo, des enfants, des jeunes, des moins jeunes… C’est vraiment le lieu idéal.
On s’installe à la terrasse du café d’à côté et on discute, on se projette.
Mon père, déjà convaincu, me dit :
“- Et si on se lançait, et si on proposait un vestiaire technique et tendance pour les gens qui vont au travail à vélo ? “
Je suis son regard et vois qu’il est en train d’observer une famille qui attache ses vélos à la barrière avant d’aller au restaurant.
Ouais ! Grave !!!… Tu penses que ça pourrait marcher ?
Ouais vraiment je pense ! Regarde ta mère, l’autre jour elle voulait aller au travail à vélo mais elle a dû changer d’avis parce qu’elle était en jupe et qu’elle n’avait pas le temps de se changer… “

Rayons, Guidon…Pignon ?!

On paye le café, on se lève et on rentre à la maison. Ma mère voit tout de suite nos étoiles dans les yeux et s’enthousiasme à son tour pour le projet ! On commence à imaginer cette marque et ce qu’on pourrait faire, on parle de quel nom on pourrait lui donner “Freins ? pas très pertinent pour un nom de marque”, “ Rayons, Guidon… Pignon?!”
“ah c’est bien ça Pignon !”
Et nous avons tout de suite la même vision avec mon père : Après tant d’années de commerce avec l’Asie, il souhaite que cela soit de la fabrication Européenne. On veut que nos produits soient durables et de bonne qualité.

Pignon est né

Et c'est partit...

Dans le train retour pour Paris, je commence les esquisses de la collection…, je n’arrive pas à m’arrêter et ce pendant des semaines. En fin de compte, la Mairie de Vertou retire son appel à projet…. Mais ce n’est pas grave, notre projet ne peut pas s’arrêter en si bon chemin. Alors on s’y met à fond !

Je commence à travailler sur l’étude de marché, je fais un benchmark, je regarde les statistiques du déplacement à vélo et je commence à tout regrouper dans un dossier. Je pars rejoindre mes parents qui sont en vacances à Tenerife. Je leur montre l’étude de marché et on en vient à la conclusion qu’il y a un vrai besoin ! Ce serait bête de ne pas se lancer.
Il part faire l’ascension des 30 km du col TEIDE ….. Est-ce le manque d’oxygène ? Mais il est ailleurs lorsqu’il redescend, absorbé dans ses pensées (ou très fatigué tout simplement !)…. Alors, tandis que nous étions installés en terrasse à siroter des cocktails, mon père sort un stylo et déplie sa serviette en papier et il commence une ébauche de business plan tandis que avec ma mère on imagine ce que pourrait être la collection…. Et si on faisait une robe dans cette matière, et avec un cordon pour faciliter l’usage ….

Vers la concrétisation

Une fois rentrés, on ne parle que de ça, on en parle même à tous nos proches, amis et famille, et ils nous confortent dans notre idée. Ils sont emballés par notre projet et se sentent concernés par notre envie de faciliter les déplacements à vélo. On continue alors à bosser sur l’étude de marché et sur le business plan et mon père prend rendez-vous avec une comptable de la région Nantaise afin de lui parler du projet. Elle croit au projet, les chiffres semblent réalistes, même quand ils ne sont pas écrits sur une serviette en papier…. alors j’avance sur la collection. Je commence à faire des moodboards, je dessine des modèles et enfin on a une première ébauche du plan de collection.

Pendant ce temps, nous recensons les salons du vélo et des mobilités douces en Europe et nous rendons à ces derniers pour voir le potentiel. Cela renforce notre sentiment que notre gamme apporte une vraie solution que l’offre actuelle ne couvre pas.

Un projet qui roule

Un mois plus tard, c’est décidé on va se lancer !!!! Le 2 janvier 2024, je me consacre à plein temps à la marque que nous voulons créer. On enchaîne les rendez-vous avec les banques, on présente le projet, on le peaufine. Et pour nous, c’est le début des montagnes russes. Le retour à chaud après les rdv avec les conseillers bancaires sont super positifs, on est plein d’espoir et on attend des semaines voire des mois pour avoir une réponse. Malheureusement, dès que notre demande passe au niveau de la région, c’est le refus direct, “notre banque ne finance pas de stock”.

Malgré la déception, nous nous sommes investis à fond, nous ne comprenons pas la décision, on se remotive et quelques semaines plus tard, ça y est, on a enfin deux réponses positives. La caisse d’Epargne et le Credit Mutuel nous suivent à hauteur de notre demande de financement !
On va enfin pouvoir avancer !

Stage Décisif

Début mai, on reçoit un S.O.S. de mon cousin ; il a besoin d’un stage de 2 mois dans la com et n’arrive pas à trouver. Quelle chance ! Il est top ce cousin et en plus, la com n’est pas notre domaine d’expertise alors que c’est un sujet crucial sur lequel on doit se pencher !
Nous qui rêvions de créer une entreprise familiale, on est servis !
Jules intègre donc l'entreprise et se met en quête d’un cabinet de com pour réaliser notre site internet. Grâce à lui, nous faisons la rencontre de l’agence MODO à Nantes avec qui on a un bon feeling d’emblée et la machine est lancée.

Vu que Jules est un stagiaire très polyvalent, il se prête au jeu et accepte de devenir le 1er mannequin Pignon quand on reçoit nos premiers vrais prototypes. Ça y est, ça devient concret! Ensuite, tout le monde y passe, on enchaîne les essayages sur nous, ma mère, mon partenaire, mon frère, ma meilleure amie…

Dernière ligne droite

La collection commence à prendre forme, le site aussi et on candidate afin d’exposer sur plein de salons pour début 2025. On s’active sur tous les sujets ; les jours, les semaines passent à une vitesse folle et la date qu’on s’était fixée pour le lancement se rapproche. Certains prototypes ne sont pas encore arrivés, certains modèles ne sont toujours pas validés, les retards s’accumulent et l’incertitude nous gagne…
Va-t'on y arriver ?

C’est le jeu, il faut y croire et ne pas se laisser décourager !

Entre nous

Et voilà, après plus d’1 an et demi de travail dans l’ombre, PIGNON naît pour de vrai, et nous, on est vraiment fier de vous présenter notre première collection… Merci à nos partenaires, usines, fournisseurs de matières premières, agence de com, banques, sans qui nous n’en serions pas là aujourd’hui.
Et surtout, un grand merci à vous qui lisez ces lignes en espérant que vous serez sensibles à notre démarche.
Et à la réflexion, ce n’est qu’un début. On aura à cœur de s’améliorer, de répondre encore mieux à vos attentes.
Soyez prudents, soyez stylés, et n’hésitez pas à partager notre enthousiasme, et le vôtre on l’espère, à vos proches.